Connu pour avoir, pendant longtemps, conduit les équipes du dahira " Safinatul Amann " (structure chargée de veiller à la décence du port vestimentaire à Touba en plus de contribuer à l'effort de sécurité aux côtés de forces de l'ordre), Serigne Modou Diop Diaobé ne cache pas son pessimisme quant à la capacité des forces en présence de mettre un terme à cette vague de violences qui fait sombrer la cité religieuse.
Invité à prendre la parole à l'occasion d'une rencontre organisée par les populations de Ndindy pour échanger sur la question, Diaobé (qui cite un chef religieux, dit-il) fera une révélation de taille. "La gendarmerie de Ndindy ne fait pas de patrouille, faute de carburant et ne disposant que d'un seul véhicule". Pour lui, cette situation est inadmissible car "les forces de l'ordre doivent effectuer ces patrouilles, surtout dans les quartiers périphériques qui sont généralement les cibles principales des malfaiteurs". Il ajoute ce qui suit : " à Touba, il y a des quartiers où il est possible de tuer une personne, de la dépecer, de l'épingler sur un mur, de filer tranquillement sans être inquiété. "
Modou Diop Diaobé de signaler que les agresseurs sont désormais, passés à la vitesse supérieure en opérant le jour et en tuant ou en tentant de tuer leurs victimes. "Généralement, confie-t-il, ce sont des drogues car la vérité est que le chanvre indien et l'alcool sont toujours vendus à Touba. Si cette insécurité n'est pas jugulée, les prochaines cibles risquent d'être nos personnalités religieuses. Elles ne sont plus à l'abri. Que tout le monde se le tienne pour dit."
POPULATIONS COMPLICES
Modou Diop Diaobé de faire, dans la foulée, une autre révélation. À l'en croire, les agresseurs travaillent de connivence avec certaines populations. "Les braqueurs sont renseignés par les populations elles-mêmes. Sans ces renseignements on ne peut plus précis, jamais ces gens n'auraient pu identifier leurs cibles, savoir qu'elles disposent de sommes d'argent par devers elles et surtout ne point se tromper sur les moments idéaux pour opérer."
Ainsi, regrettera-t-il aussi l'absence de collaboration des populations de bonne foi qui ont peur d'être victimes de représailles ou sujettes à des convocations interminables par les forces de l'ordre. "Elles ont peur de dénoncer. Il faut leur donner plus de confiance", conclura-t-il son discours sous le contrôle de plusieurs dignitaires religieux.
Invité à prendre la parole à l'occasion d'une rencontre organisée par les populations de Ndindy pour échanger sur la question, Diaobé (qui cite un chef religieux, dit-il) fera une révélation de taille. "La gendarmerie de Ndindy ne fait pas de patrouille, faute de carburant et ne disposant que d'un seul véhicule". Pour lui, cette situation est inadmissible car "les forces de l'ordre doivent effectuer ces patrouilles, surtout dans les quartiers périphériques qui sont généralement les cibles principales des malfaiteurs". Il ajoute ce qui suit : " à Touba, il y a des quartiers où il est possible de tuer une personne, de la dépecer, de l'épingler sur un mur, de filer tranquillement sans être inquiété. "
Modou Diop Diaobé de signaler que les agresseurs sont désormais, passés à la vitesse supérieure en opérant le jour et en tuant ou en tentant de tuer leurs victimes. "Généralement, confie-t-il, ce sont des drogues car la vérité est que le chanvre indien et l'alcool sont toujours vendus à Touba. Si cette insécurité n'est pas jugulée, les prochaines cibles risquent d'être nos personnalités religieuses. Elles ne sont plus à l'abri. Que tout le monde se le tienne pour dit."
POPULATIONS COMPLICES
Modou Diop Diaobé de faire, dans la foulée, une autre révélation. À l'en croire, les agresseurs travaillent de connivence avec certaines populations. "Les braqueurs sont renseignés par les populations elles-mêmes. Sans ces renseignements on ne peut plus précis, jamais ces gens n'auraient pu identifier leurs cibles, savoir qu'elles disposent de sommes d'argent par devers elles et surtout ne point se tromper sur les moments idéaux pour opérer."
Ainsi, regrettera-t-il aussi l'absence de collaboration des populations de bonne foi qui ont peur d'être victimes de représailles ou sujettes à des convocations interminables par les forces de l'ordre. "Elles ont peur de dénoncer. Il faut leur donner plus de confiance", conclura-t-il son discours sous le contrôle de plusieurs dignitaires religieux.
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